GNUbaye… des pingouins à Barcelonnette

Chacun connaît l’aventure des Barcelonnettes, partis faire fortune au Mexique… L’histoire de la migration des pingouins à Barcelonnette est moins connue et bien des pages de cette aventure restent encore à écrire.
Nous en retracerons le récit sur ce modeste site en espérant faire sortir de l’ombre ces pionniers de l’informatique qui souhaitent s’enrichir des connaissances des autres et partager les trésors du logiciel libre avec tous.

L’histoire commence donc le 21 septembre 2008, lorsque deux aventuriers décident de s’associer pour créer GNUbaye, association loi 1901. Clément Steuer sera donc Trésorier-secrétaire et moi-même, Florence Gaillaguet, Présidente.

Les objectifs de GNUbaye sont simples : contribuer à l’échelle de la Vallée de l’Ubaye au développement de l’informatique libre. Comme pour d’autres associations du même genre, il en existe déjà un bon nombre en France, les statuts stipulent :

L’association a pour objectifs de rassembler les utilisateurs des systèmes d’exploitations libres, des logiciels libres et des standards ouverts, de faire découvrir, de promouvoir leur utilisation, de favoriser l’acquisition et le partage de connaissances à leur sujet.

Les objectifs étant posés, et le sort de l’association étant, pour l’instant, entre les mains des divers services administratifs, je souhaite vous présenter la mascotte de l’association, réalisée par mes soins avec l’éditeur SVG Inkscape : notre MariachiTux, qui certes a laissé de côté les violons et la guitare pour la photo.

Tux (diminutif de tuxedo=”smoking” en anglais) est l’emblème de Linux. Il a été choisi lors d’un concours pour son aspect “gentil” et débonnaire. La légende raconte que Linus Torvald, créateur du noyau Linux, a été mordu par un pingouin lorsqu’il visitait un zoo, ce qui l’aurait poussé à choisir ce logo. D’ailleurs, pour être totalement juste, Tux n’est pas un pingouin mais un manchot… mais on a tous pris l’habitude de parler du système au pingouin pour parler de Linux.

On aurait pu prendre une autre mascotte, beaucoup moins connu du grand public, le gnou. Mais un MariachiGNOU, hum… c’est moins facile à dessiner.